« Tant que nous n’aurons pas pris par les cornes le taureau de la dépense publique, rien ne bougera dans notre pays. Car si les dépenses ne baissent pas, la charge sur la compétitivité des entreprises et la capacité de dépenses des ménages ne pourra pas s’alléger.
Notre pays est l’un des champions mondiaux des prélèvements obligatoires (57% de la richesse nationale est pompée chaque année par la puissance publique); il est illusoire de prétendre participer à la dure compétition mondiale avec un tel boulet aux pieds.
Et les dépenses en trop, il y en a! Trop de parlementaires, trop de services inutiles, trop d’interventions et de subventions, trop de commission théodules qui ne servent à rien, trop de fonctionnaires au placard, trop de services inemployés, trop d’irresponsabilité sur les budgets des écoles, des hôpitaux, des administrations, des satellites nombreux des pouvoirs publics…
Vite du courage pour baisser nos dépenses et les rendre plus efficientes. »